18 000 artistes envisagent de s’installer en Espagne.

Protestation croissante des artistes : ils demandent une rémunération juste et proportionnelle pour l’utilisation de leurs performances en ligne.

Alors que la majeure partie des Belges bénéficie d’une large offre de contenus en ligne sur les principales plateformes de streaming (musique, films, séries, ...), les artistes ne voient pas la chose du même œil. Emilie Dequenne, Henri PFR, Suarez, Kid Noize, Alice on the Roof, ... ce ne sont que quelques-uns des artistes qui expriment leur mécontentement et leur désaccord sur les réseaux sociaux.

Le cœur du problème est simple : les grandes plateformes de streaming gagnent de l’argent grâce au travail des artistes sans les rémunérer de façon juste et proportionnelle aux revenus qu’elles génèrent. Pour autant, ces mêmes plateformes affichent des chiffres d’affaires affolants. D’ici 2025, l’industrie du streaming représentera près de 383 millions d’euros en Belgique.1

Peu importe que le film dans lequel joue un acteur soit diffusé 100 ou 10 000 fois, cela ne change rien à ses revenus. Les musiciens rencontrent le même problème : les musiciens de session ne sont pas rémunérés lorsque les enregistrements auxquels ils ont participé sont diffusés en ligne. Les artistes principaux sont la plupart du temps couverts par un contrat avec leur maison de disques. Mais au mieux, ils n’obtiennent en moyenne que 8,4% des revenus générés par la diffusion de « leur » musique. Dans la plupart des cas, leur rémunération ne dépasse pas 4,9%.2

En Espagne, la législation dans ce domaine a été mieux réglementée et un meilleur système de compensation a été élaboré, notamment pour la diffusion des œuvres en ligne (audio ou vidéo).

C’est pourquoi les artistes lancent une campagne au ton résolument décalé (#18000EnEspagne) en soulevant un réel problème : ils ne sont pas rémunérés de façon juste et proportionnelle par les plateformes en ligne pour l’utilisation de leur performance. Sans adaptation de la législation belge, pas d’autres choix que de s’exiler en Espagne, où la diffusion en ligne de leurs performances est mieux protégée.

D’ici la fin de l’année, ce thème sera de nouveau à l’ordre du jour au Parlement fédéral. Après l’adoption de la Directive européenne sur le Droit d’auteur en 2019, la Belgique doit transposer cette directive dans sa législation nationale. PlayRight suit de près ce processus d’implémentation dans lequel les artistes invitent les politiciens à saisir cette opportunité d’opérer un véritable changement et de renforcer leurs droits !  Pour prouver qu’ils ne sont pas seuls et qu’ils ont un large soutien populaire, les artistes ont lancé une pétition en ligne disponible sur www.playright.be/petition.

À propos des droits voisins

Le droit voisin naît lorsqu’un artiste (musicien, acteur, danseur, artiste de cirque ou de variétés) collabore à l’exécution d’une œuvre. Si l’enregistrement de cette performance (performance artistique) est diffusé, retransmis ou copié, cet artiste a droit à une rémunération. PlayRight est la société de gestion qui collecte, gère et répartit les droits voisins des artistes interprètes en Belgique.

 

1PwC's 22e Entertainment & Media Outlook

https://press.pwc.be/le-secteur-belge-du-divertissement-et-des-medias-recule-de-78--tandis-que-le-passage-au-streaming-aux-jeux-et-au-contenu-genere-par-les-utilisateurs-transforme-le-secteur

2 CMU : Performer Payments from Streaming 

https://cmuinsights.com/performerpaymentsfromstreaming/

Gwennaëlle Joret

Communications Manager, PlayRight

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